NOW
2 décembre 2016 Commentaires fermés sur NOW
exposition novembre 2015 – FIL DE SOIE – slam de RAJEL – estampe de Valentina Chambrin – fils de soie posés sur un aplat d encre.
un fil tissé entre images et mots – Toulouse
exposition collective octobre 2015 – paris
vidéo de l’exposition LA NUIT REMUE
vidéo du concours PAYSAGE INTIME
220 dossiers envoyés, 58 artistes sélectionnés, 58 œuvres différentes pour 3 prix : prix du public, prix du jury, prix de la Ralentie, à vos votes ! En dehors de cette âpre « compétition », venez découvrir le lieu, la programmation ainsi que le site de la galerie, où l’on trouve un grand choix de conférences sur des thèmes variés …. à voir, à écouter, à penser !
Exposition possible grâce aux mécènes qui ont financé la location de ce local, merci à eux !
ALLIAGES est dédicacée à mon père, pour sa sérénité, lui qui vit entre KAOS et FRAGILE, deux œuvres créées pour cette exposition, à savoir une toile de 2,80/2,10 m. à la détrempe pour la première et un tableau de porcelaine de 30/30 cm. pour la seconde, en opposition manifeste comme deux parenthèses qui entourent les autres toiles et estampes.
Présentation de peintures et d’estampes, dans un accrochage nuancé de noir et de blanc, avec des rehauts métalliques d’où le titre de l’exposition.
Carte blanche donnée à Magali FROSSARD pour le choix de lecture lors du vernissage, qui a eu l’idée brillante de proposer des textes d’auteurs toulousains bien vivants, auteurs qui étaient présent dans la salle, pour un pur moment d’émotion …
Texte de RAJEL Sentinelle de l’invisible
http://www.rajel.net/presentation.html
Poésies de Hafid SAÏDI TOI
extrait du recueil POESIE DES VENTS NOCTURNES,
suivi de LA LUNE COMME UN CERCLE http://hafidsaidi.blogspot.fr/
Titre de cette exposition choisi par le collègue sculpteur, avec la présentation de l’œuvre FRACTALE, détrempe/toile de 3/3 m. dont l’intention était si forte, qu’en la découpant pour en faire 14 toiles distinctes, l’intention se retrouve dans chaque « extrait » … FRACTALE, ou la multiplication des pains ….
RECOUVREMENT TOTAL – # 1 et 2
Comme une première rétrospective, les images exposées ont été crées entre l’an 2000 et juin 2013, dans l’entrée l’an 2000 pour terminer dans le salon en 2013.
C’est un collectionneur qui m a donné cette idée, quand, en ouvrant un tiroir fût étonné de « ne pas connaître » ce « super monotype » …
L’accrochage ressemble à un puzzle géant dont chaque pièce est une image, du sol au plafond. L’ensemble formé par cette accumulation montre des pans qui font œuvre.
Une balade qui inaugure la saison 2013 2014, et un clin d’œil naturellement au trésor public !
Quand j ai vu les photographies de Philippe CADU, j’ai modélisé ses “bougés”, tentative d’extraire le mouvement de chaque image avec le noir de la gravure. La création de ces “espaces verts” est venue ensuite en alliant les matières sur le motif de la plus simple expression de la nature : les brins d’herbe …
Lors du vernissage Miloud CHABANNE a slamé son texte « je suis une graine de béton »
Isabelle FOUILLET a lu des textes de Christian BOBIN, le tout dans le jardin.
L’exposition est comme des fenêtres ouvertes sur des « espaces verts » malgré le visuel rouge de l’invitation ….
L’ATELIER CHAMBRIN vous accueille avec plaisir, avant l’éventuelle fin du monde
au vernissage de l’exposition NEW LIFE ON BX442
1/12/2012 le samedi 1er décembre 2012 à partir de 19h00
NEW LIFE on BX 442 est née d’une réaction en regard de la sur-médiatisation de cette fin du monde, avec des tableaux phosphorescents et non moins cosmiques, et la présentation NEWNIVERSE, toile de 1/2 m. pour montrer qu’il existe un autre univers, paisible, pur, et chatoyant, comme une alternative à la vie sur Terre ….
un voyage virtuel dans cette nouvelle galaxie … BX442, découverte cette année là par les humains …
Exposition DÉSIR
au ATELIERS D’ART DE BLAGNAC.
vernissage le 10/09/2012 – exposition du 04/09 au 26/10 2012
Lithographie, monotype, peinture,
La mairie de Blagnac avec le thème « Avec Plaisir » de sa saison culturelle 2012 et via les Ateliers d’Art m’ont contacté pour la sensualité dans mes images …
THINGS
18 février 2015 Commentaires fermés sur THINGS
PRINTS
15 février 2015 Commentaires fermés sur PRINTS
RENCONTRE – monotype 20/40 cm. – 2016
FUSION
monotype 20/20 cm.
RENCONTRE
monotype 20/20 cm.
CHRIST
monotype 15/20 cm.
LA VILLE – espero meravelles – hommage à Montsserat ABELLO –
monotype 15/20 cm.
monotype 20/20 cm.
FRENCH KISS
gravure 15/20 cm.
HIGHWAYS
monotype 20/20 cm.
LA FEMME INTERIEURE
gravure – 20/20 cm
monotype 20/20 cm.
monotype – 20/20 cm
LOVE 3
MA MÊME HISTOIRE ?
rectangle magique
FASCIA 1 & 2 – rectangle magique
gravure
lithographie
ARROWS OF LOVE
lithographie
gravure 10/10 cm.
BOIS X et BOIS Y
DIAGONALE
monotype
monotype
CARTE 42
diptyque 2 x 10/10cm – carré magique
TOILES
8 avril 2011 § 1 commentaire
huile/ toile
KAOS
280/220 cm.
L’ORIGINE DU MONDE
détail
100/100 cm.
THERE IS A BRIDGE
détails
30/60 cm.
LES CAILLOUX COINCÉS
40 P
2 fois 20/20 cm.
NEWNIVERSE
100/200 cm.
détail
NU ROUGE
50/65cm
Où le fond révèle la forme…
DOS ROUGE
50/65cm
Où le fond révèle la forme…
PRUNIER JAPONNAIS1/1 m
dite « la Japonaise » – torse de jeune fille
CÈDRE
50/130 cm
40P
35 P
détail
LA PEINTRE 1/2 m.
Antiportrait.
LIANES
80/120cm
lui qui se détourne d’elle ?
30 P
LIGHT & TUTCH
2 fois 100P
80P
80 P
COME and GO – diptyque
l’ovule et le spermatozoïde
diptyque 2 x 50/130 cm.
CHRIST – huile/toile – 1/1 mètre – 2006.
Pigment indigo, pastel et or.
OUVERTURE 1/1 m.
Homme et femme, font-ils un seul ?
FOR TRADERS X & Y
2 fois 120/140 cm.
.
TORSE
20/20cm.
40 P
GÉNESE – jour 1
GÉNESE – jour 2
TORRENT – détail.
TORRENT 1/1 m.
JANE DOE – huile/toile – 3×40/40cm. – 2002 – collection particulière.
Des milliards d’années se sont écoulées entre chaque tableau…
JOHN SMITH – huile/toile – 3×40/40cm. – 2002 – collection particulière.
Les humains développent des technologies d’habitat flottant, la terre s’enfonce…
ADAM – huile/toile – 1/1 mètre – 2000 – collection particulière.
Steppes glacières
ÈVE – huile/toile – 1/1 mètre – 2000 – collection particulière.
Prairie féconde
TEXTS
1 avril 2011 Commentaires fermés sur TEXTS
PEINDRE C EST AIMER A NOUVEAU
« Ce qui vous arrive quand vous regardez un tableau peut se révéler tout différent des intentions de l’artiste. »
« Quoique fasse un enfant, que son œuvre exprime la peur, l’horreur ou l’angoisse, l’effet qu’elle produit sur le spectateur est toujours le même : la joie. L’œuvre d’un enfant ne manque jamais de nous provoquer, d’en appeler à nous, parce qu’elle est toujours honnête et sincère, toujours pénétrée et imprégnée de cette assurance quasi magique qui naît d’une approche directe et spontanée des objets. »
» Comme l’artiste doit parfois les envier ! Et comme il est parfois dangereusement près de leur ressembler dans sa conduite et sa pensée ! La meilleure façon de tuer un artiste est sûrement de lui donner tout ce dont il a besoin. Matériellement, il lui faut peu. Ce qu’on ne lui donne jamais assez, c est l’appréciation sympathique, les encouragements, la compréhension. J ai vu des peintres donner leur œuvre préférée sous l impulsion d’ un moment, parfois pour un peu d amour, et parfois sans raison aucune, simplement parce qu’il leur plaisait d’agir ainsi. Et j’ai vu les mêmes hommes refuser de vendre un tableau aimé quel que soit le prix offert. Je crois sincèrement que l artiste véritable préfère toujours donner son œuvre et non la vendre. Un bon artiste doit avoir un peu de folie en lui, si l’on entend par folie une incapacité exagérée à s’adapter. L’individu qui peut s’adapter à notre monde démentiel est ou bien un homme insignifiant ou bien un sage.Dans le premier cas il est immunisé contre l’art, et dans le second, il est au delà de lui.
extraits Henri MILLER
Par son plein et son délié, son concentré et son dilué, sa poussée et son arrêt, le Trait est à la fois forme et teinte, volume et rythme, impliquant la densité fondée sur l’économie de moyens et la totalité qui englobe les pulsions mêmes de l’homme. Par son unité, il résout le conflit que resssent tout peintre entre le dessin et la couleur, la représentation du volume et celle du mouvement.
extrait du VIDE et PLEIN François CHENG
“351. – L’homme est appelé par les anciens un monde mineur, appellation juste, car il est composé de terre, d’eau, d’air et de feu, comme le corps terrestre, et il lui ressemble. Si l’homme a ses os pour servir d’armature et soutenir la chair, le monde a ses rochers qui soutiennent sa terre ; si l’homme a en lui un lac de sang où croît et décroît le poumon pour sa respiration, le corps de la terre a sa mer océane qui croît et décroît toutes les six heures pour sa respiration ; si de ce lac de sang dérivent les veines qui vont se ramifiant par tout l’organisme, ainsi la mer océane emplit le corps terrestre d’innombrables veines d’eau : mais il manque à notre globe les nerfs, qui ne lui ont pas été donnés, car ils sont destinés au mouvement. Or le monde en sa perpétuelle stabilité ne se meut pas, et là où il n’y a pas de mouvement les nerfs sont inutiles. Mais pour le reste, l’homme et le monde sont semblables.”
extrait du TRAITÉ de la PEINTURE de Léonard DE VINCI
Un véritable artiste renvoie le lecteur à lui-même, l’aide à découvrir en lui-même, les richesses inépuisables qui lui appartiennent. Nul ne peut être sauvé ou guéri que par ses propres efforts. ( Le seul remède, c’est la foi.) Quiconque utilise d’une manière créatrice l’esprit qui est en lui est un artiste. Faire de sa vie un art, voilà le but…
Henri Miller
La falsification créatrice transforme la meurtrissure en organisateur du Moi.
L’art n’est pas un loisir, c’est une contrainte à lutter contre l’angoisse du vide suscitée par notre accès à la liberté qui nous donne le plaisir de créer. « Chaque petite souffrance qui apparaît devient un repère, comme un jalon dans la création […] donc là est l’endroit d’un changement possible.* »
Tandis que la culture créatrice nous fait évoluer, la culture passive nous aide à digérer. Peut-être faut-il les deux pour se sentir bien ? Car trop de création provoquerait de la confusion, tandis que trop de digestion produirait de la flatulence psychique (Bof…Pfff…).
Le fait qu’il y a une nette corrélation entre créativité et souffrance psychique ne veut pas dire qu’il en existe une entre créativité et équilibre mental. Tous les enfants sont créateurs afin d’incorporer leur milieu et de le faire évoluer. Tous les enfants qui souffrent sont contraints à la créativité, ce qui ne veut pas dire que tous les créateurs sont contraints à la souffrance.
Les vilains petits canards. Boris CYRULNIK page 242
*CHARPAIL N., 1996 « La création comme processus de transformation »,
Art et Thérapie, n°56/57, juin, p. 41.
PAPIER
1 avril 2011 Commentaires fermés sur PAPIER
EXPOSITIONS COLLECTIVES
1 avril 2011 Commentaires fermés sur EXPOSITIONS COLLECTIVES
2017
ÉROS – janvier
galerie La Ralentie – Paris
toile
2016
100 m2 – décembre/janvier
galerie Philosophe – Carla Baye
monotypes
LIVRE D ARTISTE – septembre/octobre
musée Lafage – Lisle sur Tarn
livre/paravent « Les pins »
EPIDERMES – avril
galerie LA VILLE A DES ARTS – Paris
CHAMBRIN / LEFRANC – peinture estampes/sculptures
Cachet de la poste faisant foi – janvier
fondation Hippocrène – villa Mallet-stevens Paris
monotype
2015
hommage à Montsserat ABELLO – octobre
ST CUGAT – Barcelone
monotype
CHIMERES – juillet
galerie L ŒIL DU HUIT – Paris
monotype
PAYSAGE INTIME – février
galerie LA RALENTIE – Paris
gravure
2014
POLYMORPHIC – mai
atelier CHAMBRIN – Toulouse
CHAMBRIN peintures & MAHE sculptures
2013
GRANDEUR NATURE – juin
atelier CHAMBRIN – Toulouse
CHAMBRIN peintures & CADU photographies
2012
COW PARADE Toulouse
LUCIA n°48 – partenaires ERDF & CFA BTP
CHAMBRIN peintures & MAHÉ sculptures
RENCONTRES – mars
atelier CHAMBRIN – Toulouse
CHAMBRIN peintures & MAHÉ sculptures
2010
SAXA LUNKUTUR (avril)
Abbaye de MARCHILHAC-SUR-CÉLÉ
lithographies réalisées
en résidence avec 6 artistes européens.
2007
BEESTJES (décembre)
Grote Kerk – EDAM – PAYS-BAS
Bestiaire.
Lithographies & dessins
10 artistes hollandais.
LES CHAISES SOLIDAIRES -septembre
Jardin Raymond VI – TOULOUSE
Vente aux enchères au profit
de la fondation de l’Abbé PIERRE .
Peinture sur chaise.
2006
SAXA LUNKUTUR – avril
Abbaye de MARCHILHAC-SUR-CÉLÉ
lithographies réalisées
en résidence avec 6 artistes européens.
FESTIVAL ART TEMPO – mars
Mairie de CUGNAUX
Rassemblement de 30 artistes
2003
XIe SALON D’ART CONTEMPORAIN
mairie dAuzeville Tolosane – avril
Rassemblement de 25 artistes
catalogue d’exposition.
2000
CARRÉ NOIR ET BLANC (avril)
Lieu privé – Toulouse.
Exposition peinture, gravure, photographie.
Unité d’accrochage de par le thème.
Carrés magiques, dessins, papier marbré
EXPOSITIONS PERSONNELLES
1 avril 2011 Commentaires fermés sur EXPOSITIONS PERSONNELLES
2016
ARTS EN BALADE
atelier CHAMBRIN toulouse
porte ouverte
2015
FIL DE SOIE
atelier CHAMBRIN toulouse
monotypes.
LA NUIT REMUE
galerie LA RALENTIE – Paris
Toiles – lithographies – gravures – monotypes
2014
ALLIAGES – Toulouse
ESPACE ARTIEMPO – octobre
Estampe, peinture, détrempe, porcelaine
2013
RECOUVREMENT TOTAL #1 et #2
ATELIER CHAMBRIN – Toulouse
Toiles – lithographies – linogravures – monotypes
2012
DÉSIR (sept/oct)
ATELIERS d’ART BLAGNAC – 31
Toiles -lithographies – linogravures – empreintes -monotypes
NEW LIFE ON BX442
ATELIER CHAMBRIN – Toulouse
Toiles phosphorescentes – digigraphies
2011
AVEC ou SANS opus 2 – novembre
ATELIER CHAMBRIN – Toulouse
Toiles -lithographies
AVEC ou SANS – juillet
ATELIER CHAMBRIN – Toulouse
Diptyques sur papier – linogravures.
2010
ŒUVRES PAPIER (décembre)
Espace HENOUE – ANTONY (75)
Diptyques sur papier – linogravures.
V. CHAMBRIN (septembre et octobre)
GALERIE ART BOUGE – Labastide-Murat (Lot)
Diptyques et principalement œuvres sur papier,
Linogravures et suminagashi : technique japonaise
de papier marbré.
V. CHAMBRIN (septembre)
GALERIE AP’ART – Marcihlac/célé (Lot)
Exposition d’œuvres de 2004 à 2010.
Huiles sur toile et diptyques sur papier.
FABRIQUÉ EN JUILLET (juillet)
ATELIER CHAMBRIN – Toulouse
Où le fond révèle la forme.
Suminagashi – encres flottantes.
2009
DIPTYQUES (mai)
Lieu privé – ANTONY (75)
Huiles sur toiles et diptyques sur papier,
œuvres de 2004 à 2007.
VÉGÉTAL (avril)
ATELIER CHAMBRIN – Toulouse
Travail sur le thème végétal,
où les corps se devinent.
Huiles sur toile et œuvres sur papier.
2008
À FOND ! (mai)
MOTOBROC – Toulouse
Illustrations sur le thème de la moto.
Réalisation de 7 mètres d’empreintes de pneus
pour une décoration murale – sérigraphie/textile.
2007
LE BAISER (décembre)
ATELIER CHAMBRIN – Toulouse
Travail sur le thème de l’enlacement.
Huiles sur toile et œuvres sur papier,
apparition d’écritures.
2006
LES FAILLES (décembre)
ATELIER CHAMBRIN – Toulouse
Thème du sacré et du profane,
les traits rentrent dans les corps.
Recherche avec les pigments indigo et pastel,
huiles sur toile et œuvres sur papier.
2005
FOR TRADERS (novembre)
ATELIER CHAMBRIN – Toulouse
Recherche sur le trait et la ligne face aux corps.
Travail monochrome,
huiles sur toile – collages.
2004
ROMÉO ET JULIETTE (mai)
ESPACE MÉHARÉES – Toulouse
Recherche sur la dualité homme/femme.
Pigment sur toile – travail de matière,
huiles sur toile en diptyques.
2003
CARTES FLUVIALES (mai)
AGENCE DDB – Toulouse
Étude et recherche sur le thème de l’eau
inspiré par les rios d’Aragon.
Huiles sur toiles et linogravures.
2002
MICROCOSMOS (novembre)
ATELIER CHAMBRIN – Toulouse
Travail sur l’échelle, nus-cartes en vues satellite.
œuvres sur papier, huiles sur toile
diptyques et triptyques.
2000
LES CARTES (novembre)
Lieu privé – Toulouse
Nus-cartes, technique de peinture à l’ancienne.
Huiles sur toile, aquarelles,
dessins, encres et collages,
première exposition personnelle.
MON TRAVAIL, mes recherches
1 avril 2011 Commentaires fermés sur MON TRAVAIL, mes recherches
NU-CARTE
Sur la toile, la couleur est lumière et la matière, mouvement.
La ligne suggère un corps ou une berge, spontanément, sans
s’encombrer de références, avec la liberté pour seule profession
de foi, une liberté intellectuelle, sensuelle, conceptuelle, une
liberté virale qui s’étend jusqu’à l’œil de celui qui regarde et
s’attache à dépeindre la dualité du monde, à capturer la vie.
L’art n’est que le produit d’une mémoire collective, qu’il incombe
à chacun de réinventer. Dès lors, je plaide coupable :
Ces images contiennent du désir.
NU-CARTE
Pour moi, la peinture ne se distingue pas de la vie : une ligne épouse-t-elle la courbe d’un corps ou longe-t-elle une rivière ? La toile est un réceptacle où la lumière, le mouvement, la couleur et la matière s’agencent au hasard de mes expériences.
Je crois que les images émergent des profondeurs de la mémoire collective.
J’aime les toiles à la fois spontanées et très construites en amont ;
l’essentiel étant la liberté d’interprétation du spectateur. Le thème principal de mon travail est la dualité, tant par la technique, que par la forme en diptyque, et les titres. Les corps sont représentés sans perspective, sans bras, ni jambe, ni tête, dans une verticalité et un non-espace, dans un vide qui les entoure comme s’ils étaient des continents humains. Les corps deviennent des exo-mondes observés depuis un satellite ou un microscope.
La dualité aussi dans la matière même, l’opposition entre la toile brute et les enduits bien lissés incitent au toucher, le support absorbe la lumière en opposition et révèle une autre image.
Avec les carrés magiques, le rapprochement de deux tableaux constituent des évocations de réseau qui permettent 16 variantes d’une même image.
Ces images contiennent du désir.
/Valentina Chambrin
Du désir.
Traces, signes, élan des épures: Valentina Chambrin grave et peint comme on s’élance, le geste libre et souple, vers l’inconnu d’un rêve. Elle s’aventure, sans soucis, vibrante, rieuse et pourtant grave: il y a au fond de ses clairs-obscurs l’ombilic d’une quête, une question posée où résonne chaque fois le silencede ce qui ne cesse pas de ne pas répondre, de ne pas s’écrire.
Alors, un corps, au bout du compte, il y à cela, un corps apparu, découpé, tanné, un tronc finement strillé, dont au aurait comme tatoué les veines au graphite.
Le corps féminin se profile, tel une image fixe qui, d’avoir hanté l’enfance, étayé les jouissances, éreinté l’attente à force de disparaître, se pose soudain dans sa présence capturée. On ne veut que lui, il devra désormais obéir et subir la flagellation sensuelle et répétée de celle qui grave, encre, ourle et peint sa silhouette.
Voilà. Il est ce qu’on veut, il a cessé de tourmenter, d’obséder la mémoire des affamés, il est ce sein qu’on saurait enfin caresser, ce sein d’une autre chair, celui d’un songe qui n’en finirait plus d’inspirer l’artiste qui pourrait en décliner l’érotique, la hantise enfin apprivoisée. Il y a chez Chambrin le sens du passage et du déplacement. Les images sont fortes, elles s’imposent sans violence, et glissent sans rupture de la figuration à l’abstraction.
Corps ou figures géométriques, bustes scarifiés (Kaos) ou Carres Magiques, elle voyage d’un sujet à l’autre et semble partout chez elle. Le sein se fera écorce de planète, le carré galet japonisant. Il suffira que la dame y soit, qu’elle décide et compose son Ikebana, et alors même la pierre, à force d’être poli, se fera chair et soie. Une carte du tendre se dessine alors, fil rouge de l’oeuvre tendu d’un bord à l’autre, qui éclaire peut-être l’attraction que l’on ressent devant son oeuvre.
«Attention» pourrait-elle nous dire, «ces images contiennent du désir».
Il paraîtrait bien, en effet, que de ces bords, de ces traits qui découpent et délimitent l’impossible frontière entre l’intérieur et l’extérieur, entre l’intime et le monde, entre le dedans des corps et l’immensité de l’ailleurs, sourdent en secret l’inquiétude de nos manques.
On s’arrête, le doigt posé sur la limite vibrante des ciselures, en suspens, tel un voyageur hésitant qui déplie lentement le parchemin du monde. Alors les corps tendus, comme en attente des traversées, se projettent en avant sur la surface, et c’est cette peau de rêve- comme si c’était aussi la notre- cette peau de rêve tendue comme un tambour que l’on retrouve sur la toile.
L’artiste nous la montre, et la répétition de son geste imprime sans relâche l’ample battement des allez retour, et nous souffle qu’aussi loin que nous allions, qu’aussi vif soit notre élan, c’est «du désir» qui nous trame, et que nos plus beaux voyages, au fond, seraient peut-être ceux du dedans.
/Isabelle Floc’h
Je peins des toiles paradoxalement construites et libres, laissant une souplesse d’interprétation au spectateur.
Ma recherche a deux axes principaux : le corps humain comme territoire et la dualité pour ses contrastes.
Les corps sont peints sans tête, avec un choix de non-perspective pour une lecture verticale.
Ce non-espace, ce vide qui entourent ces exo-corps mettent en évidence juste une matrice universelle, un contour de l’Humain, réceptacle de toutes sortes de vies.
Ce vide d’anti-matière ou spatial, au choix, autorise une co-existence des échelles : notre œil devient microscope ou télescope.
Mon travail est une tentative de symbolisation d’exo-corps ; de nus-cartes.
Les lignes qui traversent les images sont une frontière entre des territoires conscients ou inconscients de l’Humain, ou plus simplement le reflet de la difficulté ou la joie d’être en relation aux autres et au monde.
Ces traits contiennent du désir.
À l’atelier, je prépare mes couleurs à l’huile, j’enduis les toiles en laissant des réserves de tissu brut, j’utilise la technique de peinture à l’ancienne pour la luminosité qu’elle permet dans le rendu, et des projections pour créer des empreintes d’objets.
Cette recherche de lumières et de matières représente la dualité, les oppositions qui se reflètent pour moi dans la matière concrète.
J’essaye de symboliser les pensées des Humains, leurs sentiments, leurs failles parfois, je me nourris de théories scientifiques : de la psychologie à la médecine en passant par la physique quantique, sans oublier l’humour.
Je tente de montrer le cœur des humains dans leur dimension universelle.
Les carrés magiques m’amusent beaucoup : avec deux tableaux carrés et deux clous, les 16 combinaisons que l’on obtient en tournant chaque format fonctionnent toutes dans la continuité ou dans l’opposition : les deux images sont construites en réseau.
Le trait épouse-t-il la courbe d’un bras ou d’une rivière ?
Valentina Chambrin – 2015
Pour moi, la peinture ne se distingue pas de la vie : une ligne épouse-t-elle la courbe d’un corps ou longe-t-elle une rivière ? La toile est un réceptacle où la lumière, le mouvement, la couleur et la matière s’agencent au hasard de mes expériences.
Je crois que les images émergent des profondeurs de la mémoire.
J’aime les toiles à la fois spontanées et très construites en amont ; l’essentiel étant la liberté d’interprétation du spectateur. Le thème principal de mon travail est la dualité, tant par la technique, que par la forme en diptyque, ou par les titres. Les corps sont représentés sans perspective, sans bras, ni jambe, ni tête, dans une verticalité et un non-espace, dans un vide qui les entoure comme s’ils étaient des continents humains. Les corps deviennent des exo-mondes qui auraient été observés depuis un satellite ou un microscope.
La dualité aussi dans la matière même. L’opposition entre la toile brute et les enduits bien lissés incitent au toucher, le support absorbe la lumière en opposition, et révèle parfois une autre image.
Avec les carrés magiques, le rapprochement de deux tableaux constituent des évocations de réseau qui permettent 16 variantes d’une même image.
Ces images contiennent du désir.